dimanche 28 juin 2015

ANNE-CATHERINE CARON

ANNE-CATHERINE CARON
du 28 juin au 30 juillet 2015
LES RÉCITS VIDES OU LES VIDES DES RÉCITS, 2015.
Techniques mixtes en dix récits.
Ou l’idée d’une hésitation esthétique dans la mécanique qui m’a conduite à préférer transférer sur un support différent un projet romanesque que j’avais exposé le 16 avril 2015 dans la cour de la Fondation du doute de Blois*.
De là l’idée des Migrations romanesques possibles, des errements, des oscillations, des indécisions, ainsi que des pertes de traces des parchemins idéaux que je ne parviens jamais à déterminer.
Je me suis donc mise à la recherche de mon support narratif avec la fièvre du poète lorsqu’il déclare que cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit.
Non seulement, j’avais choisi des récits vides, c’est-à-dire sans aucune des substances les constituant dans les ordres inédits instaurés depuis Les Journaux des Dieu, mais, par-dessus tout, je ne trouvais pas non plus le substrat concret, forme de reliure ou revêtement apparents, possiblement imaginaires, susceptibles de les fixer.
Somme toute, une forme de rien narratif coordonné et étendu, assez banal et nécessairement « déceptif ».
Pour éviter cet écueil, morne comme au moins la moitié du néant, j’ai conçu une entité de signes flottant dans un espace-temps sidéral des pensées de mes lecteurs qui n’auront d’autre à faire qu’à déposer, où bon leur semblera, chaque fois qu’ils rencontreront les (x) et les (y) proposés à proximité de mes carrés potentiels symbolisant les espaces vides de ces narrations désincarnées représentatives des réseaux abyssaux de leurs contenus.
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* L’accompagnement textuel en était le suivant : « Les rutilations, les coruscations excoordistes des humains, ces ardoises vides sont les formules à venir des destinées de tous ceux qui étaient présents dans la ville de Blois le 15 avril 2015 lors de l’audition de la Radioscopie d’Isidore Isou. »

samedi 4 avril 2015

ROLAND SABATIER

ROLAND SABATIER
du 4 avril au 30 mai 2015
LE BALLET DES "FAUX PAS" OU DES "PAS-DITS". 1990.
Encre sur papiers et page dactylographiée.
Les soixante-douze termes qui composent cette œuvre, exposés ou lus devant le public dans l’ordre imposé par l’auteur, sont réunis comme autant de simples allusions à la danse ou à la chorégraphie et envisagés dans cette réalisation comme les expressions d’un ballet polythanasé ou d’un anti-ballet. Comme les positions et le spas propres à toute l'histoire de la danse sont banalisés et que cette oeuvre les remplace par l'énonciation verbale des expressions qui les suggèrent, il importe peu que l'interprète sache danser, il suffit qu'il soit capable de lire. (RS).

jeudi 16 octobre 2014

ANNE-CATHERINE CARON


ANNE-CATHERINE CARON
du 16 octobre au 15 novembre 2014
REMPLISSAGE INTEGRAL ET PROGRESSIF DE LA MASSE CARRÉSIQUE, détail (Exemple macroscopique des évolutions de la masse carrésique dans l’air) 2004.
Techniques mixtes et photographie ciselée sur papier marbré.
Format : 42 x 30 cm. 
"Une variation excoordiste autour des particules carrésiques romanesques de l’auteur qui s’inscrit dans la lignée d’un travail plus ancien, datant de 1990 et intitulé Espaces translucides du Roman traditionnel au Roman carrésique et la zone de passage”.
 

jeudi 3 juillet 2014

HUGO BERNARD

HUGO BERNARD
LE QUATRIEME CORPS,  OEUVRE EXCOORDISTE, 2014.
Du 3 au 30 juillet 2014
Impression et feutre sur papier satiné et collage, ensemble fixé sur papier velouté noir (25 x 30 cm).
"L’Œuvre part d'une première extension du corps humain, comme corps céleste, puis, celui-ci est étendu et épanoui en tant que corps total : ensemble regroupant l’intégralité des possibilités artistiques dans toutes leurs extensions et leurs coordinations ; néanmoins, les objets antérieurs à ce dernier ne sont pas pour autant désintégrés dans leur étirement, car ils forment, à eux trois, dans une ultime coordination, le quatrième corps." (H.B.)
Légende: L'auteur et Anne-Catherine Caron lors de l'inauguration de l'exposition le 2 juillet 2014.
Site Hugo Bernard : http://www.hugobernard.com

mercredi 23 avril 2014

ROLAND SABATIER

Art Brussels 2014
Vend. 25 - Dim. 27 avril
Brussels Expo (Heysel) Place de Belgique 1 / BE-1020 BRUSSELS

Roland Sabatier
ROSA ET LUXEMBURG

Film infinitésimal, 2006
« Si vous rencontrez Roland Sabatier dans les allées de Art Brussels 2014, imaginez de nouvelles images et de nouveaux plans pour son film infinitésimal « Rosa et Luxemburg » racontant l’histoire d’une femme, Rosa, qui lit « L’Accumulation du capital », et d’un homme, Luxemburg, qui lutte dans le cadre du Soulèvement de la Jeunesse, pour la mise en œuvre du « Capital de lancement » en faveur des jeunes, des créateurs et des externes. »
En marge de Art Brussels: Roland Sabatier : « Anti-cinéma (lettriste) & Cinémas lointains (1964-1985) » GARAGE COSMOS Avenue des Sept Bonniers, 43 / 1180 Brussels / + 32 (0)2 344 88 01 / www.garagecosmos.be

samedi 21 décembre 2013

ANNE-CATHERINE CARON

DE LA QUADRATURE CARRÉSIQUE 
ROMANESQUE ET DE LA BÛCHE DU LETTRISME, 2011.
Du 21 décembre 2013 au 20 janvier 2014.
Photo (30 x 20 cm) représentant l'Installation de troncs d’arbres et acrylique dans campagne de Bourgogne.
"Depuis quelques décennies, Anne-Catherine Caron impose dans son monde « carrésique », un carré qui se déploie sur de nombreux supports. Son signifiant renvoie au monosigne qu’elle a choisi au sein de la super-écriture. Sa répétition associée dans un même ensemble constitue l’un de ses romans infinis. Ceux-ci se concrétisent dans cette oeuvre par le biais d’une mécanique qui métamorphose ses carrés en un cadre champêtre narratif où elle bûche les saillies de l’existence." Aurore Dupin, 2011.

samedi 2 novembre 2013

ROLAND SABATIER


ROLAND SABATIER
ROSETTE & BORROMEE PRÉFÈRENT LE SECRET. 1998
Du 2 novembre au 30 décembre 2013
Maquette d’un ensemble réalisé en 1998 composé de quarante-cinq parties regroupées en trois panneaux de 160 x 480 cm. Acrylique, mine de plomb, impressions offset et cordelettes peintes sur cartons.
« Écriture numérique et idéogrammes, codages hypergraphiques voilés ou décrits et nœuds borroméens se côtoient dans une association rigoureuse afin de rendre compte, chacun dans son propre code, d’une seule et même parole qu’aucun Champollion moderne ne parviendra jamais à déchiffrer - car Rosette et Borromée préfèrent garder leur secret. »