mercredi 14 août 2013

HUGO BERNARD

HUGO BERNARD 
L’ENJAMBÉE INFINITÉSIMALE, 2013 
Du 15 août au 15 septembre 2013
Trois photographies noir et blanc, 19 x 14 cm. 
"La série de photographies proposée met en scène des chaussures dans un milieu urbain. Le vide, suggéré par le positionnement de ces dernières, doit amener le spectateur à intervenir mentalement dans le but d’imaginer – sur le support photographique – une personne, un animal, un objet, etc., portant ces baskets. Les photographies que je vous présente deviennent alors un prétexte pour s’élever au-delà du visuel et nous guider vers un imaginaire, perpétuellement changeant." H.B.

lundi 1 juillet 2013

ANNE-CATHERINE CARON


ANNE-CATHERINE CARON
UN MOT DANS UN CARRÉ DE CARON, 2010.
1er Juillet – 14 Août 2013
Cette oeuvre a été réalisée le 31 mai 2010 à Lisbonne, à l’occasion du vernissage de l’exposition Algumas obras a ler/ Colecçao Eric Fabre, au Musée Berardo.
Une centaine de petits carrés jaunes sur lesquels l’artiste a demandé aux invités d’inscrire le mot ou le signe de leur choix ont été conçus dans ce contexte, en hommage au grand collectionneur responsable de la manifestation portugaise. 

vendredi 11 janvier 2013

DAMIEN DION



DAMIEN DION
BULLES-COSMOS OU LES ÉTERNITÉS ÉPHÉMÈRES
2012.
Texte imprimé et bulles de savon.

Du 11 janvier au 20 février 2013

"Anne-Catherine Caron, la directrice de la Galerie-du-Sac-de-la-Dame, par son souffle démiurgique, dispersera partout où elle se trouve, autant de fois qu'elle le souhaite durant toute la durée de l'exposition, des Bulles-Cosmos, qui sont autant d'univers qui naissent, vivent et meurent, en quelques instants. Entre-temps, qui sait combien de mondes auront pu voir le jour puis disparaître, combien de civilisations vont naître et prospérer, avant de s'effondrer ? Dans des échelles de temps relatives qui nous sont imperceptibles, le temps écoulé entre l'expansion initiale d'une Bulle-Cosmos et son inexorable éclatement, pourra avoir duré, qui sait, une éternité..." (Damien Dion).

samedi 15 septembre 2012

JEAN-PIERRE GILLARD














JEAN-PIERRE GILLARD
LES CONTES DU TROU BLEU, 
1 - LE TROU BLEU, FILM EXCOORDISTE AVEC ECRAN INDIVIDUEL, 2012.
Acrylique sur toile (17 x 17 cm) et texte imprimé en bleu.
Mode d'emploi : Dirigez la toile vers une source lumineuse afin de générer l'écran-téléscope et voir le film dans de bonnes conditions.
Du 16 septembre au 20 octobre 2012.

"Les Contes du trou bleu sont nés après que j’ai peint Les amas bleus de jumeaux exposés à la Galerie Satellite en février-mars 2012. Cette œuvre ne m’a value sur le coup aucun intérêt spécial, alors que c’était pour moi l’œuvre nouvelle majeure de cette exposition. La profondeur esthétiquement naissante de ces amas m’a donné l’envie de poursuivre. Ces contes  commencent avec Le Trou bleu, un film excoordiste sobre et incompréhensible montré ici, ils vont se poursuivent avec Détails du trou bleu et Plus loin dans le trou bleu. A bientôt, ici ou ailleurs." (JP.Gillard, 2/12/12). 


samedi 25 août 2012

ANNE-CATHERINE CARON

ANNE-CATHERINE CARON
ROMANS VIRTUELS ET CONCRETS (ou répétitions carrésiques infinies), 2011.
Texte  associé à une installation in situ.
Du 25 août au 15 septembre 2012
Il est une éternité que j’aspire à l’édification d’un roman forgé sur une « sensibilité inaltérable » (Je construis sur un carré la sensibilité, Roman à Équarrir, Éd. Anakota). Du plus loin que je me souvienne, sa constitution élémentique carrésique étendue s’est toujours imposée à moi au travers d’une succession potentielle et sans fin de directrices parallèles (Attention il y du carré à chaque ligne), comme je le signalais dans ce même roman éponyme de 1978. Et, dans mon obsession quotidienne, j’imprime donc la ligne et les lignes du temps de mes romans où je fixe mes hallucinations narratives, les matérialise et les immortalise dans une prosodie répétitive, fidèlement récurrente. 
Suite de l’oeuvre : ici sur le site d'Anne-Catherine Caron

samedi 23 juin 2012

ROLAND SABATIER


ROLAND SABATIER
CRITIQUE SOCIALE, 2004.
(Polylogue à impliques)
Ensemble de 15 parties. Encre du papier, 29,6 x 25,2 cm
Du 23 juin au 15 août 2012
Si l’ensemble réuni sous ce titre se présente comme une œuvre hypergraphique à part entière, il est également le vecteur d’une œuvre théâtrale discrépante, précisément, un polylogue à impliques qui, outre les indications scéniques et gestuelles spécifiques, développe dans la colonne textuelle un aspect particulier de la thématique du Soulèvement de la jeunesse et de l’Economie nucléaire dans sa relation avec l’école.

samedi 12 mai 2012

ANNE-CATHERINE CARON













ANNE-CATHERINE CARON
« ROMAN CONTRE », 1973
Encre de chine sur toile non préparée, 33 x 24 cm.
10 mai -  17 juin 2012
Reproduite dans le « Magazine Littéraire » n° 90, juillet-août 1974, p.61, cette œuvre était destinée à figurer dans l’exposition Pensiez-vous (vraiment) voir une exposition Bientôt les lettristes (1946-1977) au Passage de Retz. Faute d’avoir pu prendre place dans cette manifestation, aux côtés d’autres réalisations romanesques de l’auteur, la Galerie du-sac-de-la-dame présente jusqu’au 17 juin l’éclairage que son possesseur actuel, le collectionneur et écrivain Joël Gayraud qui en est le dépositaire depuis plus d’une trentaine d’années, nous livre. 
ROMAN CONTRE
           Le Roman contre de Catherine Caron m'accompagne depuis bientôt trente-cinq ans. Cette petite toile écrue, semée de carrés dessinés à l'encre brune qui rappelle la couleur sépia des photographies anciennes,  m'est si familière qu'elle paraît avoir toujours été là, se greffant à de nouveaux murs à chacun de mes déménagements. Il me plaît de penser que, semblable à une plaque sensible, non à la lumière, mais aux événements quotidiens, aux paroles lancées ou étouffées, aux gestes ébauchés ou accomplis, et aussi bien à tous les possibles non réalisés, elle se soit imprégnée peu à peu de tout ce qu'elle a senti vivre en moi, chez moi et autour de moi. Elle rejoignait ainsi sa signification primitive, qui était de convier le « lecteur » à y projeter l'histoire qu'il lui convenait librement d'imaginer. Aussi ce roman aux cases vides qu'avait conçu une jeune femme de dix-huit ans pour que le regard d'autrui en écrive et en déchiffre simultanément les pages virtuelles, porte-t-il sans doute, en une surcharge invisible, la mémoire de discussions passionnées, de projets démesurés, de récits mirifiques, autant que de banalités désolantes, comme si chacun des petits carrés alignés sur la toile contenait imaginairement un chapitre réel de ma biographie rêvée.
           Roman contre, mais contre quoi ? Une première version, que je n'ai pas connue, car vite soumise à la censure du repentir précisait : contre l'ignorance. Cette prise de position a sans doute paru trop présomptueuse à celle qui, si jeune, avait encore tant à apprendre, et d'abord de la vie; elle a préféré l'effacer, et laisser indéterminée la visée, lui ouvrant du même coup un plus vaste champ de tir. Contre tout ce qui mérite d'être critiqué, donc, et dès lors l'entreprise est sans limites. Mais, avec le recul, il me plaît fort que l'ignorance ait été prise pour cible en priorité, tant cet outrage capital contre l'esprit a été systématiquement entretenu durant toutes ces années par les instances médiatiques et culturelles, voire érigé en valeur suprême d'une post-modernité décomplexée. Exactement ce à quoi Catherine Caron, dans l'inactualité radicale de sa démarche, a toujours su s'opposer.
                                                                                                       Joël Gayraud